La mémoire est dépendante de la synchronisation de deux part

[leila]

Des chercheurs de l'Université de Bonn sont parvenus à mettre en évidence le fait que les zones responsables de la mémoire dans le cerveau, l'hippocampe et le cortex rhinal, distantes d'environ 15 millimètres, doivent avoir des activités électriques synchronisées afin d'être efficaces. En effet, en étudiant, grâce à des électrodes, l'activité électrique cérébrale chez des patients atteints d'épilepsie, et en leur soumettant une liste de mots à retenir, les chercheurs se sont aperçus que les sujets avaient gardé une bonne mémoire des mots lorsque les courants électriques des deux zones étudiées étaient en phase. Les scientifiques estiment que ceci représente une sorte de coopération du cortex et de l'hippocampe : différents signaux sensitifs sont traités dans diverses parties du cerveau. Toutefois, le tout est ensuite rassemblé dans ce cortex, qui ne peut ensuite transformer cela en mémoire qu'avec l'aide de l'hippocampe. Afin de pousser plus loin ces recherches, la fondation Volkswagen a attribué 725.500 euros aux scientifiques qui vont coopérer avec des chercheurs hollandais d'un centre d'imagerie à Nimègue. Le but est de comprendre comment les cellules nerveuses de ces zones du cerveau se communiquent l'information de cette synchronisation.

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