Diagnostiquer des maladies en analysant l'air expiré
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Diagnostiquer des maladies en analysant l'air expiré
Des scientifiques de l'Institut de sciences analytiques (ISAS) de Dortmund ont développé une méthode permettant d'analyser l'air expiré par un patient, afin de diagnostiquer des pathologies pulmonaires. Un spectromètre particulier mimant les fonctions de notre organe olfactif est chargé de détecter des substances chimiques caractéristiques de certaines pathologies dans l'air expiré par le patient. Ces travaux sont soutenus à hauteur de près d'un million d'euros par le Ministère fédéral de l'enseignement et de la recherche (BMBF).
Actuellement, le système ne correspond pas encore aux attentes des médecins et ne remplit pas encore les exigences réglementaires relatives aux applications techniques médicales. Si, à l'ISAS, tester les paramètres de l'appareil-ses possibilités et limites- correspond à l'objectif des chercheurs, le médecin, quant à lui, a besoin de mesures lui permettant de dire si son patient souffre de mucoviscidose ou d'une pneumonie, et si son état s'améliore ou non par des mesures répétées.
Afin de répondre plus précisément à ces attentes, l'ISAS va travailler en collaboration avec des entreprises, des cliniques et d'autres instituts de la société Leibniz. Le but est de rendre ce système plus pratique et de réduire le nombre de paramètres à régler pour réaliser efficacement ces analyses. Les diagrammes et courbes obtenues actuellement doivent, de plus, devenir des résultats aisément compréhensibles par des non spécialistes. Cela pourra notamment se faire par l'utilisation d'un logiciel adéquat, tout en essayant de maintenir un coût raisonnable pour cet appareillage.
Afin de répondre plus précisément à ces attentes, l'ISAS va travailler en collaboration avec des entreprises, des cliniques et d'autres instituts de la société Leibniz. Le but est de rendre ce système plus pratique et de réduire le nombre de paramètres à régler pour réaliser efficacement ces analyses. Les diagrammes et courbes obtenues actuellement doivent, de plus, devenir des résultats aisément compréhensibles par des non spécialistes. Cela pourra notamment se faire par l'utilisation d'un logiciel adéquat, tout en essayant de maintenir un coût raisonnable pour cet appareillage.
Bulletins-Electronique numéro 365
Ambassade de France en Allemagne / ADIT
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